Bibliographie

La Ligue de l’enseignement
Pierre Tournemire – Editions Les essentiels Milan

400-600histoire de la ligueL’échec de la IIe République persuade Jean Macé de la nécessité impérieuse d’une éducation au suffrage universel dans un régime démocratique. La Ligue de l’enseignement se crée à son appel, en 1866. Ce mouvement d’éducation populaire permet l’accès à l’éducation et à la culture afin que les citoyens installent durablement une république démocratique, laïque et sociale. Si les temps et les moyens ont changé, l’idéal demeure. Aujourd’hui, pour affronter les mutations profondes de notre société, son action éducative invite les citoyens à s’associer dans la lutte contre les inégalités, à débattre et être acteurs dans la cité afin de construire une société plus juste, plus libre et plus solidaire visant à l’émancipation de tous.

 

 

 

 

Laïcité, laïcité(s) ?
Jean-Michel Ducomte – Editions Privat

400-600laicité laicité(s)Quel est le sens du mot « laïcité » ? Comment a-t-il évolué ?
La laïcité reste un concept polysémique, véritable miroir dans lequel chacun, en fonction de son histoire, de son appartenance, de ses convictions, tente de refléter sa propre image de la réalité républicaine. L’emballement du début en France, à partir de 2003, lié à la question du port de signes d’appartenance religieurse est démonstratif des incertitudes latentes d’une société qui se découvre plurielle. Plus près de nous, le vote d’une loi interdisant de dissimuler son visage dans l’espace public ou le débat sur l’identité nationale et sur l’islam attestent de glissements progressifs de sens qui nous éloignent de la logique de concorde et de pacification que Jean Jaurès attribuait au subtil travail d’écriture de la loi du 9 décembre 1905. La laïcité impose un devoir permanent de vigilance. Plus que toute autre démarche, elle a besoin de pédagogues pour en enseigner les vertus et de citoyens pour en défendre les acquis.

 

 

Qu’est-ce que : La Ligue de l’enseignement ?
Editions l’Archipel

400-600qu'est-ce que la ligue de l'enseignementLa Ligue de l’enseignement a été créée en 1866 par des républicains soucieux de permettre à tous d’accéder à l’éducation et à la culture. Les temps et les moyens ont changé. L’idéal demeure. Aujourd’hui, la Ligue de l’enseignement est un mouvement d’éducation populaire qui contribue à former des citoyens par le développement d’activités éducatives, sociales, sportives, culturelles et de loisirs au sein d’associations fédérées. La Ligue de l’enseignement permet ainsi à des femmes et des hommes de réfléchir et d’agir pour une société laïque respectueuse de sa diversité.

 

 

 

 

La liberté de s’associer
Jean-Michel Ducomte, Jean-Marc Roirant – Editions Privat

400-600la liberté de s'associer2Les motifs de s’associer sont sans limite. Symbole d’une démocratie, espace de développement de l’économie sociale et solidaire, l’association a longtemps suscité la méfiance des pouvoirs publics à l’égard d’une organisation réfléchie de la société civile. Il fallut attendre le vote de la loi du 1er juillet 1901 pour que le droit légitime la pratique. Aujourd’hui, par la diversité de leurs champs d’intervention, les associations expriment une vitalité sociale sans cesse renouvelée. Elles sont devenues l’un des facteurs déterminants de la respiration civique de l’espace public. S’associer, c’est accepter de dépasser les déterminations égoïstes pour s’ouvrir à un travail de construction collective.

 

 

 

 

La loi de 1905
Jean-Michel Ducomte – Editions Les essentiels Milan

400-600la loi de 1905Il y a un siècle, la République française vivait un tournant décisif de son histoire : la loi du 9 décembre 1905 instituait la séparation de l’État et des Églises. L’alliance millénaire du trône et de l’autel était définitivement rompue ; le socle de la laïcité française était posé. Désormais, l’État garantit la liberté de conscience et le libre exercice des cultes, mais s’interdit de s’immiscer dans la sphère du religieux tout comme l’Église s’abstient d’intervenir dans celle du politique. Cent ans après son adoption, la loi de 1905 est acceptée de tous. Ce n’est pas pour autant que tous les débâts sont clos. Des questions comme le port à l’école de signes ostensibles d’appartenance religieuse ou l’égalité des cultes sont au coeur de l’actualité. Un ouvrage pour comprendre en quoi la laïcité à la française est à la fois un modèle et une exception.

 

 

 

Laïcité, nous écrivons ton nom…
Hors série Les idées en mouvement N°6

400-600laicité nous écrivons ton nomIl y a 100 ans, la République adoptait une loi qui marquait le couronnement du processus de laïcisation qu’elle avait commencé vingt-cinq ans plus tôt. C’est cette loi de séparation des Églises et de l’État qui a permis, par les libertés fondamentales qu’elle a affirmées, un « vivre ensemble » plus harmonieux, que la Ligue de l’enseignement va commémorer, tout au long de l’année 2005. Elle va le faire naturellement par fidélité à son histoire et à ses engagements dans la société, mais surtout pour que cette loi soit mieux connue et mieux comprise afin que soient clarifiés les débats actuels sur la laïcité.
Pour cela, ce fascicule n’a d’autre ambition que d’être un outil d’éducation populaire au service de ses adhérents et de tous ceux qui veulent prendre des initiatives ou participer utilement aux manifestations qui auront lieu pour la commémoration de la loi de 1905

 

 

Refonder l’école pour qu’elle soit celle de tous
Hors série Les idées en mouvement N°7

400-600refonder l'ecole pour qu'elle soit celle de tous2Une première partie, « Des valeurs et des principes », comprend des extraits de quelques grands textes fondateurs ou écrits dans l’esprit desquels s’inscrivent les positions sur l’école adoptées par la Ligue de l’enseignement lors de son assemblée générale 2005 à Lorient avec le texte « Refonder l’école pour qu’elle soit celle de tous ». Dans une deuxième partie figure le texte lui-même dans son intégralité. Dans une troisième partie, « Refonder… pourquoi? », sont proposés différents points de repères concernant le contenu du texte. Enfin, une chronologie et une liste volontairement limitée d’éléments bibliographiques viennent compléter cet ouvrage.